Lièvre variable

Le Lièvre variable (Lepus timidus)   Caractéristiques : Le Lièvre variable est un mammifère léporidé ayant un pelage qui change de couleur selon la saison. Il passe d’un pelage brun estival à un pelage blanc hivernal. Seul sa queue blanche et ses oreilles noires ne changent pas. Il mesure de 45 à 60 cm de long (queue non comprise) pour 2 à 2,7 kg. Sa durée de vie est d’environ 12 ans.

Il se différencie du Lapin par des oreilles teintées de noirs et une corpulence plus importante.

• Le mâle est appelé bouquin
• La femelle est appelée hase
• Le jeune est appelé levraut

  Mode de vie : Le Lièvre variable est un animal nocturne. En journée, il reste à l’abri sous un rocher, un buisson ou sous des branches basses de conifères. En dehors de la période de reproduction, c’est un animal solitaire.   Habitat : Contrairement au Lapin, le Lièvre ne vit pas dans un terrier mais dans une dépression à même le sol appelée gîte. Il se rencontre dans les Alpes aux étages montagnards et subalpins, entre 1 300 et 3 000 m d’altitude. En été, on le voit fréquemment au-dessus de 2 000 m dans les pelouses rocheuses et les zones faiblement boisées.   Alimentation : Le Lièvre variable est un animal herbivore consommant des graminées ainsi que des feuilles, des bourgeons et des légumineuses en période estivale. Le reste de l’année, il se rabat sur les écorces.

Le Lièvre pratique aussi la caecotrophie ; c'est-à- dire qu’il ingère une partie de ses crottes pour en tirer un meilleur bénéfice nutritif.

  Reproduction : La période de reproduction du Lièvre variable commence fin février/début mars et est appelée « bouquinage » en raison des courses-poursuites entre bouquins. La hase a une gestation de 50 à 52 jours après quoi, elle mettra bas de 2 à 5 levrauts.   Chasse et préservation de l'espèce : Le Lièvre variable est une espèce chassée en Isère, généralement à l’aide de chiens courants. Aujourd’hui, il est toutefois difficile de faire la distinction entre Lièvre variable et Lièvre commun car des croisements ont eu lieu entre les deux espèces. Depuis 2018, un suivi génétique de l'espèce a été ainsi amorcée par les chasseurs de l'Isère sur les 7 Laux afin de mesurer le niveau d'hybridation mais aussi la densité d’animaux sur site.   Sources bibliographiques : Extrait-IFC-50