Description
Le Sanglier (Sus scrofa)
Caractéristiques : Le Sanglier est un mammifère suidé mesurant entre 1 m et 1,80 m de long (90 cm au garrot) pour 50 à 150 kg, de couleur gris-brun uniforme. Sa durée de vie est d’environ 15 ans.
- Le mâle est appelé sanglier
- La femelle est appelée laie
- Le jeune est appelé d’abord marcassin (reconnaissable à sa livrée rayée), puis bête rousse lorsqu'il devient roux puis, ragot quand il commence à s’assombrir.
Mode de vie : Le Sanglier a une activité essentiellement nocturne. C’est un animal sédentaire et sociable vivant en petites compagnies composées de laies suivis de leurs progénitures. Les mâles accompagnent le cortège en période de reproduction.
Habitat : Le Sanglier est un animal forestier affectionnant les zones arborées disposant de points d’eau. Son domaine vital s’étend entre 100 et 1000 ha. En journée, pour rester à l’abri des regards, il se remise dans des ronciers ou bois très sales. Il n’est toutefois pas rare de voir des sangliers en zones périurbaines.
Alimentation : Le Sanglier est un animal omnivore. Il se nourrit aussi bien de végétaux (glands, fruits…) que de champignons, et mêmes d’animaux vivants ou morts comme des insectes ou des charognes de rongeurs…
Reproduction : La période de reproduction du Sanglier ou rut a lieu de septembre à janvier. A cette période, les mâles solitaires se rapprochent des compagnies. La gestation dure 115 jours et donnera naissance entre 2 et 10 marcassins. Les jeunes, bien qu'étant capables de subvenir rapidement à leurs besoins, restent plusieurs années rattachés au groupe.
Chasse et protection de l'espèce : Le Sanglier est un animal classé gibier. Il fait l’objet d’un plan de gestion en Isère afin de gérer sa population. A l’origine de nombreux dégâts dans les cultures agricoles, l’animal a fait naître une véritable collaboration entre chasseurs et agriculteurs dans l’optique d’indemniser ces derniers et coordonner les efforts cynégétiques. Les chasseurs sont aussi de plus en plus appelés à intervenir dans des réserves naturelles afin d’empêcher leur prolifération qui occasionne collision routière et/ou disparition d’autres espèces faunistiques ou floristiques classées protégées.